- Quito -

Quito, la capitale de l’Equateur. La deuxième plus haute capitale de monde, après La Paz (Bolivie). Ca m’en fait deux, et pour ne pas faire cela à moitié, la troisième plus haute est Bogotá, bientôt !! Grande capitale, où se mélangent le nouveau et l’ancien, on peut y trouver un peu de tout. Les restaurants, les bars, les magasins dans la nouvelle ville, où tous les jeunes se retrouvent le week-end pour faire la fête. Et les édifices, monuments, églises, etc. dans la vieille ville où il fait bon se promener pour découvrir cette architecture andine, les vieilles rues, etc. Quito n’est pas que la ville, il y a aussi les alentours, montagnes, volcans, lieux…

Le programme que je me suis concocté, faut pas se presser donc toujours le premier jour à ne rien faire, tranquillement. Deuxième jour pour visiter la ville, surtout la vieille ville avec sa basilique, ses églises, ses ruelles, ses places, etc. pour finir dans la nouvelle ville. J’ai beaucoup apprécié la vieille ville, ses couleurs et ses édifices. S’y promener est plaisant et tranquille. Troisième jour, direction la Mitad del Mundo !! L’équateur, la ligne centrale du monde, la ligne qui sépare nos deux hémisphères. Je ne vous apprends rien, vous connaissez… Il n’y a rien de spécial à voir sur le site, un grand monument y est édifié, il y a un musée et autres choses à découvrir. Faut il allait pour la beauté du geste, passer du nord au sud !! Je vous mets à la suite de cet article, un encadré du lonely planet parlant de la Mitad del Mundo pour prendre un peu de culture. Puis un dernier jour tranquille avant de prendre le bus mardi à 7 heures pour la Colombie et Bogotá, un petit trajet estimé à 30 heures… qui dit mieux…


Le milieu du monde : mythe et réalité

Plus on approche du méridien zéro, plus on entend d’histoires à propos de la mystérieuse énergie de l’équateur. Entre mythe et réalité, tâchons de faire la part des choses.
Rétablissons une première vérité : la Mitad del Mundo ne se situe pas sur l’équateur, mais elle n’en est pas loin… Les systèmes GPS la localisent à 240 m de la vraie ligne équinoxiale. Mais ne dites rien et gardez la photo vous représentant un pied dans chaque hémisphère.
Attaquons-nous ensuite au mythe… de la chasse d’eau. L’un des moments forts de la visite du Museo Inti Ñan est la démonstration du siphon : l’eau s’écoule dans un sens des aiguilles d’une montre au nord de l’équateur et dans le sens contraire à 3 m de là, au sud. Pour les chercheurs, c’est une blague. La force de Coriolis – qui provoque la rotation des systèmes météorologiques vers la droite dans l’hémisphère Nord et vers la gauche dans l’hémisphère Sud – n’a aucun effet sur les petites étendues d’eau telles que celles contenues dans un lavabo ou dans des toilettes. Le sens de rotation de l’eau qui s’écoule tient à la plomberie, aux remous de l’eau, à la forme du contenant et à d’autres facteurs.
La réalité, maintenant : on pèse moins lourd à l’équateur ! Ce phénomène est dû au fait que la force centrifuge est plus forte à l’équateur qu’aux pôles. Mais la différence n’est que de 0,3%, et pas de 1,5 ou 2%, comme le laisse apparaître la balance du monument.
Il est également vrai que les équinoxes d’automne et de printemps sont les seuls jours où le soleil brille au zénith sur l’équateur. C’est d’ailleurs la définition même de l’équinoxe. Mais cela ne signifie pas, comme on le croit souvent, que le jour et la nuit ont la même durée. Ce phénomène se produit juste avant l’équinoxe de printemps et juste après celui d’automne, à des jours différents selon l’endroit de la planète.
Les marins qui naviguent près de l’équateur connaissent bien le phénomène du « pot au noir ». Cette absence de vent caractéristique de la ceinture équatoriale est provoquée par la chaleur intense constatée à la surface de la Terre au niveau de l’équateur. Elle provoque l’ascension des masses d’air, qui disparaissent ainsi de la surface de la mer.
Il y a toutefois plus fascinant que les mystifications entretenues par le musée Inti Ñan et Ciudad Mitad del Mundo, et c’est le fait que le véritable équateur (0,00 degré selon ce qu’indiquent les systèmes GPS) passe en réalité sur un site indien sacré édifié il y a plus de 1000 ans. Ce site s’appelle Catequilla : le visiteur en apprendra beaucoup sur ce mystérieux endroit en se rendant au Museo de la Cultura Solar.

Lonely Planet, édition 2009, page 120


Les parcs de la ville


Vue de la terrasse – Casa Bambu

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