- La Paz de Bolivia -

Depuis deux jours à La Paz !! Etant donné que le vol de mon frère a été annulé au départ de Miami, et qu’il n’arriverai que un jour et demi après, je me suis dit que j’allais quand même pas rester à l’aéroport et descendre sur La Paz, pour gagner plus de 500m de respiration, c’est déjà beaucoup et avoir un bon lit, croyais moi ou pas, un vrai plaisir.

Premier jour et visite des différents quartiers sans but, regarder les gens, regarder comment tourne ce nouveau monde, car c’est cela en fait, un nouveau monde avec de nouvelles règles, la première est en venant de Calédonie, elle est de taille si on ne veut pas mourir, le piéton n’est plus le roi, bien le contraire, la voiture ou le bus t’écrasera sans même freiner. J’avais pu voir cela à Katmandu, on s’y fait vite à se faufiler entre tout ce monde. Ensuite, on peut voir qu’il y a différents quartiers, un pour le carrelage, un pour la viande, un pour les souvenir, etc. On doit s’y habituer rapidement, une fois que l’on connaît comment cela marche.

La Paz est une ville immense créer dans une énorme cuvette avec des maisons sur les flans, donc dernièrement suite à des pluies torrentielles, ils ont perdu un quartier à cause des glissements de terrain, tu m’étonne. La ville bouge, il y a du monde, des petites échoppes sur les trottoirs partout, 1 boliviano la bouteille de 33cl de coca à boire sur place, car consigné, c’est marrant car beaucoup en boivent et ils sont devant l’échoppe à discuter pour ensuite rendre la bouteille. Pas de choses extraordinaires dans la zone centrale car je n’ai pas bougé encore, je compare un peu au Népal où l’on a des temples tous les 100m donc beaucoup de choses à voir, ici quelques monuments, quelques églises super belle, et une ville où s’y promener et voir les gens reste plaisant.

Le lendemain, jour de l’arrivé de mon frère mais le soir, rebelote je me suis dit allons visiter de nouveaux quartiers, acheter du pain, des fruits, il y en a tellement, on trouve des échoppes partout dans les rues, tu as soif pas besoin d’aller au magasin, c’est là à côté de toi. Il y a des marchés ouverts dans les rues. Après une petite balade, je me suis dit, allons nous poser dans un parc tranquillement. Et voilà que l’histoire commence, connaissez-vous cette phrase « Notre identité, elle est devant nous » je parle aux Calédoniens mais ils la reconnaitront bien, de Jean-Marie Tjibaou écrite sur le tee-shirt que je porte, du 4e festival des arts Mélanésiens, merci. Et c’est là, posé devant une église dans le parc que je me fais interpeler, me demandant si je suis français, car je viens de voir ton tee-shirt et cette phrase, tu viens de Calédonie, oui et bien je suis calédonien. Ne me croyez ou pas, deux jours que je suis ici et je tombe sur un calédonien !! Grand voyageur ayant à 19 ans migrer vers la métropole pour ces études, il n’est jamais revenu en Calédonie, mais a traversé le monde, fait plein de pays et est depuis un an en Amérique du Sud dont 4 mois en Bolivie. Il travaille pour des ONG. On a passé la matinée ensemble à parler de la Calédonie, des nouvelles qu’il n’a pas trop, depuis le temps, de l’Amérique du sud, de la Bolivie, il m’a fait voir des quartiers cool, marché ouvert dans les rues, etc. Il était content d’avoir des nouvelles de la Calédonie et de ses changements, comme il finit dans un mois et ce que je lui ai dit, il se dit pourquoi pas y retourner, bien sur va voir par toi-même, tu es de là-bas…

J’ai trouvé cela fou et marrant, c’était cool, j’ai eu quelques informations et on garde contact si j’ai du temps sur La Paz. Et c’est là que les dieux ont béni notre rencontre avec une belle pluie et de belles grêles. Où je suis donc rentré pour écrire ces lignes, mettre quelques photos, lui allait se faire une coupe et la barbe pour 10 bolivianos (1,2 euros). Et après, j’attendrais mon frère qui devrait arriver, espérons pour lui.

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