- Ayacucho, la ville du sang -

Ayacucho, la ville des 37 églises, la ville au cœur des Andes… Cette ville avec tant d’histoires, de chemin parcourus, mais qui a retrouvé un calme, une sérénité que beaucoup d’autres villes aimeraient trouver. Il y règne une ambiance, une atmosphère spéciale qui donne envie d’y rester, de vivre tranquillement sa vie, de la voir passer, de profiter des montagnes, du soleil, des plaisirs simples de la vie… Une ville où il fait bon vivre, se balader et vaquer à ces occupations !!

Je pourrais en écrire beaucoup sur cette ville où au final, et au total j’aurais presque passé un an… et qui sait un jour plus… Mais je ne trouve pas les mots pour cela, tant d’histoires, tant de choses, de détails, d’anecdotes, etc. que je ne saurais par où commencer. Alors je dirais juste d’aller voir par vos propres yeux, pour ce qui aurait l’occasion, car elle vaut le détour.

Pour donner aussi quelques chiffres, Ayacucho c’est 151 019 habitants nichés dans les montagnes avec leur culture propre aux Andins, avec leur vie propre à eux aussi, leur quotidien et ce petit plus qui les particularises…

Pour cette année 2013, l’arrivée s’est faite en triomphe avec la « semana santa » directement dès les premiers jours. La « semana santa » au Pérou est très forte et encore plus forte à Ayacucho, où l’on dit, qu’elle est la plus fervente du pays. Et pour ce que j’en ai vu, on n’en est pas déçu. Procession sur procession, soirée, feux d’artifices, etc. pour finir sur la sortie du char de la cathédrale, d’une grandeur surhumaine. Tout cela dans la prière, la joie, la marche car il ne faut pas oublier que tout tourne autour de la religion et de la mort du Christ, de sa renaissance, etc. Quelques photos de celle-ci :

Ayacucho, c’est aussi les alentours, la montagnes, les prairies, les rivières, les cascades et j’en passe tellement il y a de choses à voir, tellement d’endroit pour marcher et se balader, très peu connu, et donc seul juste à croiser les gens, la culture des montagnes… Durant le séjour, j’ai eu l’occasion de retourner à Vichongo pour voir la laguna cette fois-ci, mais également à Vilcashuaman, Wari, le village de Totos et bien d’autres villages aux alentours. Direction aussi, et cela un peu plus loin, Huancayo, et les villages de Jauja, Tarma, etc. Toujours dans la même idée, quitter la ville, pour la montagne, pour les beautés de la nature et des « pueblitos » comme on les appelle ici, les villages. Toujours quelques photos pour illustrer ce dont je vous parle :

Mais avant tout, Ayacucho, c’est le quartier de Carmen Alto où l’on vit, tout simplement, où l’on passe le plus clair de notre temps. L’un des quartiers le plus pauvre d’Ayacucho, qui soit disant en passant et considérée elle-même comme une des villes les plus pauvres du Pérou. En voici quelques photos, de notre rue, de la rue qui monte au bus, de la maison où l’on vit, etc. Et bien sur, une petite vue de la ville du quartier… une succession de toit en tout genre.

Et pour finir sur cela, juste quelques petites photos que j’avais juste envie de montrer. Dans un premier temps, l’unique, le seul cebiche péruvien, un régale, une douceur… se mange tout seul !! Puis celles qui « cour » les rues, les mamitas, toujours là pour vendre des trucs, toujours là également au marché pour tenir les stands, toujours présentes dans la vie active, dirons-nous. Ensuite, les éternels cireurs de chaussure essayant de mettre le grappin sur un client pour gagner quelques pièces. Pour finir, juste 3 photos comme cela…

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